Urbandandy, c'est fini

Chers lecteurs, 

comme vous avez pu vous en rendre compte, ces derniers temps votre dandy postait de moins en moins. 

J'ai donc décidé de mettre un terme (pour le moment en tout cas) à cette aventure bloguesque riche en découvertes et rencontres extraordinaires. 

Je vous remercie pour vos visites (Urbandandy a longtemps été dans les 4000 visiteurs uniques par jour), vos commentaires ou vos e-mails.

Comme je n'aime pas les mots de fin, je vous dis Au revoir ;)  

Street art dans Paris... plus belle sera la ville par un certain Fred Le Chevalier

Street art dans Paris... plus belle sera la ville ou quand un dandy s'arrête à chaque coin de rue pour prendre en photo des collages ;)
Ces trois là sont du même artiste : Fred Le Chevalier. Ils vous plaisent?

Un air de déjà vu : un Mao pour Beaux Arts et art actuel

Votre dandy a souri samedi en se baladant chez Artcurial. Chez Artcurial ? Je devine votre air dubitatif en lisant ces lignes parce que ce n'est pas le genre d'endroit où on plaisante.

Quoique parfois ils ne proposent pas toujours des choses de très bons goûts (même si les gouts se discutent) et qui peuvent prêter à sourire :)   

L'objet de ce fameux rictus : les couvertures des magazines "Beaux Arts" et "art actuel" qui ont fait leurs couvertures avec un Mao de la série d'Andy Warhol et il faut reconnaître que la personne qui tient la librairie a beaucoup d'humour en les disposant l'un à côté de l'autre :)

Beaux Arts a choisi cette couverture pour l'exposition "Matisse, Paires et séries" qui commence demain à Beaubourg et consacre un reportage sur les motivations des artistes d'hier et d'aujourd'hui à faire des séries.

Quant à art actuel, le magazine consacre un sujet sur "Pourquoi le pop art séduit-il toujours autant?"

En attendant c'est Mao qui a séduit les rédacs chefs des deux rédactions :)

D'autres airs de déjà vu:
DG versus YSL par Jean Loup Sieff
Terry Richardson : Eleven Paris vs F*** Me I'M Famous

Marc-Antoine Barrois dans A Nous Paris

Souvenez-vous c'était en 2008 et je commençais à peine ce blog (il faut dire que j'étais plus assidu et plus investi aussi :p) en partant à la découverte de jeunes talents dans le monde de l'art et de la mode parce que c'est important à mes yeux de soutenir les jeunes marques et les jeunes créateurs d'autant plus qu'ils sont rares et qu'il faut oser se lancer.

Et surtout parce que Paris fait trop souvent place aux grands noms au lieu de chercher la jeune génération et soutenir les jeunes talents, ce qui est presque un non-sens rageant dans un pays connu pour son industrie de la mode... Mais ça c'est juste mon point de vue ;)

Donc j'étais plutôt ravi de tomber sur un article au sujet du jeune créateur Marc-Antoine Barrois en feuilletant le "A Nous Paris", un journal gratuit que l'on trouve dans le métro parisien.

Que de chemin parcouru depuis que je l'ai interviewé en 2008 dans une dandy's interview ! De la marque "MAB", acronyme éponyme, Marc-Antoine a évolué vers la Maison Marc-Antoine Barrois dans le pur esprit tailleur où exclusivité, créativité et savoir-faire sont les maîtres mots.

J'aime assez l'idée que chaque pièce, composant un dressing masculin idéal, est unique. Et le travail de Marc-Antoine illustre parfaitement ce que le "sur-mesure" veut dire.
Vous pouvez jeter un oeil à son site ici.

Une rencontre magique : la Maison Camille Cayran et Sébastien Blondin

Lors de la fashion week parisienne, la Maison Camille Cayran créait l'évènement à deux pas de Bastille, dans le cadre luxueux de la Maison 8, pour le lancement de sa nouvelle cuvée : “Jardin Secret de Camille".

Pour lancer celle-ci, la Maison Camille Cayran a fait appel au créateur Sébastien Blondin, qui pour l’occasion a habillé les bouteilles d’une tenue de gala d’un rouge flamboyant.

Alors que les opérations de "masstige" se multiplient (pour les non inititiés, il s'agit d'une association commerciale entre une enseigne "mass market" et un nom prestigieux), je trouve cette collaboration originale et pleine d'audace.

Audacieuse parce que la Maison Camille Cayran située dans la vallée du Rhône a fait appel au jeune créateur de mode Sébastien Blondin (dont je vous parlais ici). Un vrai pari pour une Maison presque centenaire.
Originale a bien des égards: non seulement il s'agit d'un Côtes-du-Rhône, d'un vin rouge donc mais il se trouve aussi que le rouge est la couleur fétiche du créateur.

Je vous laisse découvrir un film de la soirée dans lequel votre dandy urbain fait un passage furtif (l'occasion de mettre un visage pour ceux qui ne me connaissent pas encore) où je donne mon avis sur les créations de Sebastien Blondin vers 2'45.

Street art dans les rues de Lisbonne

A la volée, du street art shooté dans les rues de Lisbonne le weekend dernier :

Exposition Mario Testino : Todo O Nada à Rome

Alors que je m’apprête à visiter Lisbonne et me félicite d’avoir réussi à mettre l’ensemble de mes affaires dans un sac 48h, je me suis replongé dans les photos prises avec mon téléphone lors de mes weekends européens et suis tombé sur une de l’exposition Mario Testino : Todo O Nada Rome à la Fondation Memmo.

J’étais très excité à l’idée de la voir d’autant plus que c’était par hasard d’une promenade avec X que nous sommes tombés dessus (même si une de mes amies me dit toujours qu’il n’y a pas de hasard dans la vie) et surtout parce que j’aime beaucoup le travail de Mario Testino, qui est à mes yeux l'un des photographes de mode les plus emblématiques de ces dernières années.

Au final j’ai été plutôt déçu:/

L’exposition retrace le travail de Mario Testino pour la mode : on y voit de trop nombreuses photographies déjà parues dans les grands magazines de mode comme Vogue ou Harpers Bazaar (sur seulement 54 clichés) mais aussi des travaux plus personnels (trop peu selon moi).

Apparemment, cette exposition est itinérante puisqu’elle était déjà à Madrid l’an dernier.

Je ne sais pas ce que vous pensez de cette « tendance » des expositions itinérantes, même si je comprends très bien que c’est une façon de démocratiser l’art puisque tout le monde ne peut s’offrir un billet d’avion pour s’évader ne serait-ce le temps d’un weekend mais personnellement je trouve ça désespérant cet esprit de globalisation culturelle où chaque ville perd sa singularité.

Quand le street art parle d'amour

J'ai pris cette photo le mois dernier alors que je me baladais dans le 3ème avant de rejoindre X.
En tant qu'amoureux de street art et amoureux tout court, voici donc illustré mon mot du jour :)

Joyeuse St Valentin ;)

Shang Xia, la marque chinoise d'Hermès s'installera rue de Sèvres à Paris

Je suis un peu feignant aujourd'hui en publiant une dépêche de taille : Shang Xia, la marque chinoise d'Hermès s'installera rue de Sèvres à Paris.

Hermès va ouvrir à Paris, fin 2012, une boutique de sa marque chinoise Shang Xia créée de toutes pièces il y a un an et demi.

Le sellier de luxe avait lancé cette marque en septembre 2010, avec comme objectif de valoriser les savoir-faire du pays dans le tissage, les objets, bijoux et autres arts de la table.

"Nous ouvrirons à Paris à la fin de l'année", a déclaré à Reuters Patrick Albaladejo, directeur général adjoint en charge du développement stratégique et de l'image d'Hermès.

Alors que le luxe rime en Chine avec les grandes marques européennes, qui voient leurs ventes exploser dans le pays depuis quelques années, Hermès, qui aime être là où on ne l'attend pas, a choisi de créer une marque faisant appel à un artisanat unique mais en passe de tomber dans l'oubli.

Shang Xia propose ainsi des feutres de cachemire, des tressages en bambou, des porcelaines ultra fines, ou des bijoux de jade aux anneaux taillés dans la masse, sans coupe, qui constituent une véritable vitrine de l'artisanat chinois. La marque a dépassé ses objectifs de ventes, indique-t-on chez Hermès, sans plus de précision. La boutique parisienne de Shang Xia ouvrira rue de Sèvres, dans le 6e arrondissement, juste en face du nouveau magasin de la rive gauche ouvert par Hermès fin 2010.

Le sellier publiera jeudi matin ses chiffres de ventes annuelles, attendus en très forte hausse à l'image de ceux déjà annoncés par LVMH, Richemont ou Burberry . Le secteur du luxe défie la crise européenne, grâce à une demande qui ne faiblit pas dans les pays émergents, à la bonne tenue du marché américain et, en Europe, aux achats de la clientèle étrangère.

Que pensez-vous de cette implantation?

On en discute dans les commentaires ;)